Un vide juridique permet aux conducteurs de Jet-skis ou
autres véhicules à moteur de naviguer en état d’ébriété, et de ce fait en toute
impunité. C’est malheureusement ce à quoi est confrontée la police maritime
d’Eilat qui doit veiller à la sécurité des vacanciers dans le Golfe d’Eilat,
parallèlement au sauvetage des nageurs et des véliplanchistes qui s’égarent
dans les eaux territoriales. Le commandant Zenati de l’unité policière maritime
à Eilat affirme que, contrairement au code de la route, il n’existe à ce jour
aucune loi interdisant de conduire en mer sous influence de l’alcool, laquelle
loi serait difficilement applicable. Par ailleurs, il explique que certains
bateaux, comme par exemple le « Ponton », d’une puissance de 6
chevaux et pouvant embarquer jusqu’à douze personnes à son bord, ne nécessitent
pas la détention d’un permis bateau, ce qui, selon lui, représente un danger.
Le député Miky Levy a décidé d’y remédier en établissant une proposition de
loi. « Il est impensable que nous luttions contre la conduite en état d’ivresse
sur les routes israéliennes et que nous permettions à des personnes de conduire
des Jet-ski à grande vitesse sous l’influence de l’alcool et de conduire des
bateaux avec des dizaines de personnes à leur bord, mettant en danger leurs
vies et celle des autres ». La police maritime d’Eilat se compose d’une
équipe de onze personnes-un officier et dix policiers- et dispose de deux
vedettes de surveillance, d’une embarcation pneumatique et de deux Jet ski. Les
policiers de la brigade maritime effectuent une formation de quatre mois, puis
des formations spécifiques selon le besoin telles que la conduite des bateaux,
le fonctionnement de la radio, le sauvetage en mer ou encore le tir. Elle
collabore avec douze bénévoles, et est en contact permanent avec une unité chargée
de surveiller les infractions faites en mer à l’aide de caméras de contrôle
(Source : Ynet).
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