mercredi 23 mai 2018

BOIRE OU CONDUIRE : PAS OBLIGES DE CHOISIR !


Un vide juridique permet aux conducteurs de Jet-skis ou autres véhicules à moteur de naviguer en état d’ébriété, et de ce fait en toute impunité. C’est malheureusement ce à quoi est confrontée la police maritime d’Eilat qui doit veiller à la sécurité des vacanciers dans le Golfe d’Eilat, parallèlement au sauvetage des nageurs et des véliplanchistes qui s’égarent dans les eaux territoriales. Le commandant Zenati de l’unité policière maritime à Eilat affirme que, contrairement au code de la route, il n’existe à ce jour aucune loi interdisant de conduire en mer sous influence de l’alcool, laquelle loi serait difficilement applicable. Par ailleurs, il explique que certains bateaux, comme par exemple le « Ponton », d’une puissance de 6 chevaux et pouvant embarquer jusqu’à douze personnes à son bord, ne nécessitent pas la détention d’un permis bateau, ce qui, selon lui, représente un danger. Le député Miky Levy a décidé d’y remédier en établissant une proposition de loi. « Il est impensable que nous luttions contre la conduite en état d’ivresse sur les routes israéliennes et que nous permettions à des personnes de conduire des Jet-ski à grande vitesse sous l’influence de l’alcool et de conduire des bateaux avec des dizaines de personnes à leur bord, mettant en danger leurs vies et celle des autres ». La police maritime d’Eilat se compose d’une équipe de onze personnes-un officier et dix policiers- et dispose de deux vedettes de surveillance, d’une embarcation pneumatique et de deux Jet ski. Les policiers de la brigade maritime effectuent une formation de quatre mois, puis des formations spécifiques selon le besoin telles que la conduite des bateaux, le fonctionnement de la radio, le sauvetage en mer ou encore le tir. Elle collabore avec douze bénévoles, et est en contact permanent avec une unité chargée de surveiller les infractions faites en mer à l’aide de caméras de contrôle (Source : Ynet).

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