jeudi 8 septembre 2016

LES HÔTELIERS D’EILAT SONT MÉCONTENTS

La raison est la suivante : le gouvernement a décidé de faire payer un impôt aux hôteliers qui emploient des réfugiés. Le tribunal vient de décider que les hôtels concernés devront payer des millions de shekels, rejetant l’appel que ces derniers ont fait auprès de la Cour Suprême. « Ce sont des travailleurs que le gouvernement a décidé de garder dans le pays et qu’il nous a demandé d’embaucher », a déclaré David Blum, le directeur du service du personnel de la chaîne d’hôtels Isrotel, ajoutant que ces employés faisaient des métiers  que les Israéliens refusaient de faire (ménage-vaisselle etc…), d’où la carence en main-d’œuvre dans les hôtels qui a conduit à recruter de la main d’œuvre étrangère. Les hôteliers affirment que les impôts qu’ils doivent payer sont très élevés (Arnona, égouts, eau, etc….), et l’aide accordée aux entrepreneurs qui souhaitent construire un hôtel est finalement retirée de l’autre côté par ce nouvel impôt. « C’est un coup porté aux hôtels», a déclaré Eli Lancry, l’adjoint au maire d’Eilat, déjà en difficulté en raison de la baisse du nombre de touristes. « Tout le monde se plaint du prix des hôtels, et le gouvernement affirme vouloir trouver des solutions. Ce n’est pas comme cela qu’il va pouvoir y remédier. Nous devons au contraire aider l’industrie touristique en générale et les hôtels en particulier afin d’augmenter le tourisme». 

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