La raison est la suivante : le gouvernement a décidé de
faire payer un impôt aux hôteliers qui emploient des réfugiés. Le tribunal
vient de décider que les hôtels concernés devront payer des millions de
shekels, rejetant l’appel que ces derniers ont fait auprès de la Cour Suprême.
« Ce sont des travailleurs que le gouvernement a décidé de garder dans le
pays et qu’il nous a demandé d’embaucher », a déclaré David Blum, le
directeur du service du personnel de la chaîne d’hôtels Isrotel, ajoutant que
ces employés faisaient des métiers que
les Israéliens refusaient de faire (ménage-vaisselle etc…), d’où la carence en
main-d’œuvre dans les hôtels qui a conduit à recruter de la main d’œuvre
étrangère. Les hôteliers affirment que les impôts qu’ils doivent payer sont
très élevés (Arnona, égouts, eau, etc….), et l’aide accordée aux entrepreneurs
qui souhaitent construire un hôtel est finalement retirée de l’autre côté par
ce nouvel impôt. « C’est un coup porté aux hôtels», a déclaré Eli Lancry,
l’adjoint au maire d’Eilat, déjà en difficulté en raison de la baisse du nombre
de touristes. « Tout le monde se plaint du prix des hôtels, et le
gouvernement affirme vouloir trouver des solutions. Ce n’est pas comme cela
qu’il va pouvoir y remédier. Nous devons au contraire aider l’industrie
touristique en générale et les hôtels en particulier afin d’augmenter le
tourisme».
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