L’autorité
israélienne luttant contre la fraude au blanchiment d’argent est en train de
mettre en place une loi visant à contraindre les agents immobiliers à déclarer les
transactions immobilières effectuées par des ressortissants étrangers.
L’objectif de cette nouvelle mesure est d’aider l’organisme à lutter contre les
tentatives de blanchiment d’argent des ressortissants étrangers. Dans le cadre
de cet aménagement, les agents immobiliers seraient ajoutés à la liste des
professionnels comprenant les banquiers, les avocats et les comptables à qui il
est demandé d’effectuer des contrôles lors de toute transaction dans lesquelles
ils sont impliqués dans le cadre de leur travail. Si cette loi entre en
vigueur, les agents et investisseurs immobiliers devront eux aussi rédiger une
liste précise de chaque transaction qui paraîtrait suspecte de blanchiment
d’argent, par exemple dans le cas où l’acheteur paierait une somme beaucoup
plus importante que celle du marché ou encore si celui-ci accélérerait de façon
suspecte la transaction. Plusieurs responsables dans le secteur de l’immobilier
se sont opposés à cette loi, déclarant qu’elle ferait d’eux des
« participants involontaires à ce délit » et qu’elle portait atteinte
à la vie privée des acheteurs. « Je suis agent immobilier depuis deux
décennies, a affirmé l’un d’entre eux, et j’ai conclu des centaines de
transactions sans jamais chercher à savoir d’où provenait l’argent des acheteurs.
Je refuse d’être un enquêteur ».
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